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Les données complémentaires au sol

Acquisition des données complémentaires au sol

L’acquisition des données au sol concerne d’une part l’obtention de la vitesse radiale, donnée complémentaire de la vitesse tangentielle fournie par les résultats d’Hipparcos , d’autre part la détermination de paramètres stellaires fondamentaux (Teff, logg, composition chimique, vsini, âge). Les programmes d’observation sur différents instruments à l’OHP et à l’ESO (Coravel, Aurelie, Marly, etc.), recouvrant aussi bien les étoiles chaudes que froides se sont poursuivis comme prévu. En particulier, notre équipe a eu la responsabilité de coordonner et organiser les observations d’étoiles chaudes à l’OHP sur le Marly.

Le Catalogue contenant les vitesses radiales d’environ 3600 étoiles a été publié en 1999 (Grenier et al.1999 pour l’hémisphère Sud, Grenier et al. 1999 pour l’hémisphère Nord). Des vitesses radiales pour environ 22000 étoiles froides du sud observées avec Coravel sont en cours de publication. De plus, des étoiles chaudes plus faibles que la magnitude 10 environ ont été observées avec Elodie à l’OHP et les spectres réduits à l’aide d’une méthode de corrélation entre les spectres synthétiques (calculés avec différentes vitesses de rotation) et les spectres observés. Cette méthode permet d’obtenir aussi bien les paramètres fondamentaux (vsini, composition chimique, etc.) que la vitesse radiale. Elle est très bien adaptée aux étoiles chaudes, même pour celles ayant une vitesse de rotation élevée.

Cette technique a été aussi appliquée au traitement des spectres d’étoiles chaudes obtenus à l’ESO et a permis la détection des étoiles binaires et/ou multiples complétant ainsi les indications de duplicité fournie par les résultats d’Hipparcos .

En ce qui concerne la détermination de paramètres fondamentaux d’étoiles chaudes, plusieurs travaux ont été achevés :

  • Détermination des vsini à l’aide d’une méthode basée sur la transformée de Fourier du profil des raies pour environ 500 étoiles. Ce catalogue de vitesses de rotation va être utilisé dans la calibration de la magnitude absolue d’étoiles chaudes (Royer et al. 1998).
  • Estimation de l’âge des étoiles à partir des isochrones. Ce travail a été fait en collaboration étroite avec le groupe de Sismologie Stellaire du D.A.S.G.A.L. et concerne des étoiles de composition chimique différentes.
  • L’acquisition des données complémentaires au sol s’est fait dans le cadre d’une vaste coopération aussi bien sur le plan national (Observatoires de Paris, de Besançon, de Strasbourg et l’Institut d’Astrophysique) qu’international (Observatoire de Genève et Université de Trieste).